Meta ambitionne de surpasser ChatGPT 4 avec son prochain modèle d'IA


Meta met le paquet sur l’intelligence artificielle. Dans le courant de l’année prochaine, le géant des réseaux sociaux prévoit de déployer un modèle d’IA capable de tenir la dragée haute à ChatGPT 4. Le projet n’implique pas Microsoft, qui a pourtant collaboré avec Meta sur Llama 2.

Dans le sillage de Microsoft, OpenAI et Google, Meta s’est lancé dans la course à l’intelligence artificielle. Le géant de Menlo Park a en effet annoncé une foule d’innovations, mises à disposition des chercheurs et des développeurs, au cours de ces derniers mois. Citons notamment Llama 2, un modèle linguistique alternatif de l’incontournable GPT d’OpenAI, Audiocraft, une IA capable de générer des musiques, ou encore CM3Leon, un générateur d’images similaire à Midjourney ou Adobe Firefly.

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Lancement courant 2024

La firme de Mark Zuckerberg ne compte pas s’arrêter là. D’après nos confrères du Wall Street Journal, Meta planche actuellement sur un nouveau modèle d’IA capable d’égaler, voire de surpasser, GPT-4, la dernière version du modèle derrière ChatGPT. Citant des sources proches du dossier, le média affirme que l’intelligence artificielle se veut aussi deux fois plus puissante que Llama 2. Un groupe de travail consacré au projet a été réuni il y a quelques mois.

L’entreprise prévoit de commencer la formation de ce nouveau modèle linguistique à partir de début 2024. Si l’entraînement se déroule comme prévu, Meta devrait proposer l’IA dans le courant de l’année prochaine. La sortie surviendrait probablement après l’annonce de Gemini, le prochain modèle signé Google et destiné à améliorer le chatbot Bard, qu’on attend en mai 2024.

Bye bye Microsoft

Pour faire fonctionner l’IA, Meta a investi dans une montagne de puces Nvidia H100. Ce processeur graphique, vendu plus de 40 000 dollars l’unité, est la première carte à avoir été conçue expressément pour l’IA générative. Elle a permis à Nvidia de doubler son chiffre d’affaires.

Grâce à un stock de composants, Meta espère pouvoir s’émanciper de Microsoft et mettre au point sa propre infrastructure. Pour former Llama 2, le géant de Menlo Park a en effet été obligé de s’appuyer sur Azure, la plateforme de cloud computing de Microsoft. Meta veut apparemment pouvoir voler de ses propres ailes avec son prochain modèle de langage.

Une approche toujours open source

En interne, Mark Zuckerberg, PDG et fondateur de Meta, milite pour que le futur modèle soit proposé librement à la communauté des chercheurs et des développeurs, comme les autres IA du groupe. C’est d’ailleurs grâce à cette approche que la communauté open source a massivement évolué dans le domaine de l’intelligence artificielle. Ces derniers mois, une foule d’alternatives open source a vu le jour sur la toile. Aux dires d’un ingénieur de Google, l’open source représente d’ailleurs le concurrent ultime des géants engagés dans la course à l’IA.

Concrètement, Zuckerberg souhaite que n’importe quelle entreprise puisse s’appuyer sur les innovations de Meta pour concevoir de nouveaux chatbots, révèle le Wall Street Journal.

En parallèle, Meta espère bien se servir de l’IA générative pour révolutionner ses réseaux sociaux. L’entreprise prévoit notamment d’intégrer un chatbot, décliné en 30 personnalités, à Instagram. Enfin, Meta laisse volontiers entendre que l’IA parviendra à sauver le métavers, la coûteuse lubie de Zuckerberg, de la débandade. Les enjeux sont donc très élevés.

Source : Wall Street Journal



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